Le sommeil, un allié du comportement?
- Charlotte Wrt
- 28 août
- 2 min de lecture

Le sommeil, un allié du comportement ?
La réponse a cette question est un grand OUI ! On en a déjà tous fait l’expérience : manquer de sommeil, c’est comme nourrir un Gremlins après minuit ou demander à Dori de réciter une fable de Lafontaine… En termes châtiés : manquer de sommeil peut avoir des répercussions importantes sur l’équilibre émotionnel, la tolérance, l’irritabilité et la capacité d’apprentissage du chien (et de l'humain, ça compte aussi).
Je rencontre beaucoup de propriétaires qui pensent que leur chien “dort beaucoup”, parce qu’il dort plus qu’eux… Mais c’est un fait biologique, le besoin de sommeil du chien est beaucoup plus important que le besoin de sommeil de l’humain : entre 12 et 16h par jour pour un chien adulte ( et jusqu’à 18-20h pour un chiot ou pour un chien senior) ! Et quand je parle de sommeil, je ne parle pas juste d’être couché, hein. Je parle de dormir, pour du vrai.
Pendant certaines phases de sommeil - notamment pendant les phases de sommeil paradoxal (ou REM, Rapid Eye Movement) - le cerveau du chien travaille énormément ! C’est à ce moment qu’il trie, consolide et intègre les apprentissages vécus. Si vous voyez votre chien “rêver” (pattes qui bougent, petits gémissements), c’est justement cette phase qui est à l’œuvre. Le sommeil paradoxal est essentiel pour la consolidation de la mémoire et la gestion des émotions.
Du coup, comment faire concrètement pour favoriser un sommeil de qualité pour son chien ?
On lui installe des couchages confortables dans des endroits calmes, loin du passage et ON LE LAISSE DORMIR OU IL SE SENT BIEN.
On respecte ses phases de repos : non, on ne réveille pas un chien qui dort - même si « on croit qu’il fait un cauchemar », « ce serait quand même bien qu’il aille faire pipi », « il est trop chou quand il dort : j’ai trop envie de lui faire un bisou », « je m’ennuie à mourir, j’ai envie de jouer avec le chien ». Il dort, il dort.
On évite de l’hyperstimuler ou de l’hypostimuler : la clef est dans l’équilibre.
Au besoin, on aménage l’environnement pour éviter l’hypervigilance en journée : limiter l’accès aux « zones de surveillance », filtres translucides sur les fenêtres, bruits de fond doux (de type « bruits bruns »),…
On lui procure un environnement sain et serein dans lequel il se sentira suffisamment en sécurité pour se laisser aller facilement au sommeil (bye, bye les cris, l’énervement, les punitions,…)
Conclusion : le sommeil, c’est un allié chic et pas cher pour avoir un chien plus serein, plus attentif et plus agréable au quotidien.
© Charlotte WARRANT – WAF the fck - 2025








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